samedi 31 mai 2008

33 - Marché aux fleurs du Vendredi

Après la pluie vient le beau temps.
Le soleil est revenu et le marché aux fleurs du vendredi avec lui.

C'est avec une joie toujours renouvelée que je me promène sur la contre allée pour admirer toutes ses beautés.

Je ne me lasse pas de les photographier.

vendredi 30 mai 2008

32 - La Provence un art de vivre

Toutes les régions de France ont leurs propres coutumes, habitudes, traditions... moi, ma région c'est la Provence. Pour l'avoir quittée quelques fois, trop longtemps même, je sais que c'est en Provence que je dois vivre. Je sais que je suis attachée à cette terre comme le lierre au tronc de l'arbre. Je sais que je ne peux pas en partir trop longtemps. Sinon rien ne va plus.

Dans ma Provence, j'aime tout.
Ses couleurs vives, peut être agressives pour certains, comme le bleu du ciel, le blanc des rochers, le vert gris des olivier, le rouge foncé des tomettes.

Ses sons et ses bruits, la mer qui claque contre les rochers, les cigales qui crissent sur un pin, le gabian qui crie au dessus du port, les marchandes de fruits et légumes qui haranguent le chaland.

Ses odeurs comme celles de la garrigue chauffée à blanc par le soleil l'été, l'odeur du safran dans la bouillabaisse, du pistou dans la soupe, de l'huile d'olive dans la salade.

Son art de vivre aussi, ses traditions, ses coutumes dont je suis la légataire dans la famille. J'ai reçu en héritage le devoir de transmettre à mes enfants tout ce que mes grands mères m'ont données de cette Provence chère à leurs cœurs.

Alors au fil des années, j'ai acheté des livres sur la Provence. Chaque anniversaire est pour mes proches l'occasion de m'en offrir aussi. Je les ai tous lus et relus. Je m'en suis imprégnée, rassasiée. J'y puise ma force aussi, mes envies d'évasion. Je voudrai leur donner une place de choix dans ma bibliothèque et en même temps les cacher comme un trésor. Ils sont toujours à portée de ma main, de mon regard et j'aime les faire partager à mes amis....

jeudi 29 mai 2008

31 - Olives et Oliviers




Si il est un arbre, avec la vigne et l'amandier, qui symbolise le mieux la Provence, je crois bien pouvoir dire que c'est l'Olivier. Bien sur je pourrais aussi rajouter le figuier et le pin parasol.

Mais l'olivier me parait le plus représentatif de la Provence. On en voit partout. On le reconnait à cent lieues à la ronde. Pas une seule maison en Provence qui n'a pas son huile d'olive pour mettre dans ses salades, sur les poissons grillés au four.

Ses petits fruits se picorent à l'apéritif. Ils accompagnent de manière délicieuse un lapin des champs ou une salade.

Son huile, bienfait naturel pour la santé, parfume délicatement une salade de pissenlit ou de mesclun, sublime un plat de pâtes.

Il y a en Provence une route des oliveraies comme il y a une route des vins ou des châteaux. De Nice à Nyons, les olives poussent mais ne sont pas les mêmes. Leur terroir y est pour quelque chose. Chacune est différente. Chacune a son caractère.

Au mois d'octobre, les olivades commencent avec la cueillette des olives vertes pour la table, comme par exemple les olives cassées de la Vallée des Baux. Enfants avec nos grands parents nous ne manquions jamais cette promenade au pays de Daudet. Des kilos d'olives vertes ramenées à la maison. Maintenant, quand la saison des olives cassées est là, il n'y a pas une semaine sans que j'en achète au marché.

Au mois de décembre, arrive la cueillette des olives pour l'huile. Plus mûres, plus colorées. On les "peigne" à même l'olivier pour les récolter et elles tombent dans de grands filets étendus au pied de l'arbre. Ensuite on les lave, on les broie entières avec le noyau, on étale cette pâte sur des "scourtins" empilés les uns sur les autres et on presse.... le jus vert foncé qui en sort est la meilleure des huiles au monde.


"Le murmure d'un verger d'oliviers a quelque chose d'intime. C'est trop beau pour que j'ose le peindre"
(Vincent Van Gogh)

mercredi 28 mai 2008

30 - Avec la terre de Provence

Avec la terre de Provence (ici les ocres de Roussillon - ou le célèbre "Colorado Provençal" et même si je n'aime pas cette appellation c'est sous ce nom que ce site magnifique est plus connu dans le monde) on peut faire des tas de choses.

J'aime la terre. Je suis profondément terrienne et attachée à "ma" terre. Celle de la Provence. Celle de mes racines. Celle de mes ancêtres.

J'aime la terre. Au sens propre. J'aimerai savoir la maitriser. La modeler. La pétrir. Lui donner une forme.

Comme toutes ces sculptures qui étaient exposées à la Maison de l'Artisanat et des Métiers à Marseille pendant tout le mois de Mai sur le thème "La Terre et les Animaux" :


mardi 27 mai 2008

29 - Avec une fleur de Provence

Quelques brins de coton à broder. Un peu de toile des Vosges écrue. Un peu d'imagination....On remplit la petite poche réservée sur l'arrière de lavande. On referme et voilà quelques petits coussins qui vont parfumer le linge dans les armoires.

Chacun a son décor. Chacun est personnalisé. En fonction des couleurs et des goûts de la personne à qui on va l'offrir.

Comme ça simplement pour le plaisir de faire plaisir. Tout a été fait à la main. Simplement.

lundi 26 mai 2008

28 - Un tian bien tentant...

Un "tian" en provençal c'est à la fois le contenu et le contenant.
On peut faire un tian de légumes : aubergines, courgettes, poivrons.... mais ce tian là sera fait dans un tian, le plat en terre cuite pouvant aller au four.

A l'occasion d'une promenade dans Aix en Provence l'année dernière, lors des "Jardins secrets" d'Andréa Férréol, mon regard avait été immanquablement attiré par toutes ces merveilles. Impossible de ne pas les voir. Impossible de résister à la tentation de le toucher, les regarder, les admirer.

Je me suis promise qu'un jour j'aurai un tian comme celui là et que dans ce tian, je ferai d'autres tians de légumes comme par exemple ce tian d'aubergines et de courgettes (tel que le faisait ma mémé) :

Ingrédients (4 à 6 personnes) :


- 400 g d'aubergines
- 500 g de tomates
- 300 g de courgettes
- 1 oignon
- 6 gousses d'ail
- 1 cuillère d'huile d'olive
- herbes de Provence
- sel et poivre


Préparation :

Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6).
Huilez un plat ovale allant au four.
Epluchez les gousses d'ail et l'oignon, puis coupez-les en petits morceaux, les mettre dans le plat.
Enfournez les 5 à 10 min, puis laissez un peu refroidir le plat.

Lavez les légumes, puis coupez-les en rondelles de même épaisseur et si possible de même diamètre.
Disposez-les dans le plat, sur l'ail et l'oignon revenus au four, debout par rangée successive : tomate, courgette, tomate, aubergine et ainsi de suite; intercalez les 5 gousses d'ail.


Une recette d'été que l'on peut déguster accompagner d'un vin rosé de Provence bien frais sous la fraicheur de la tonnelle.

dimanche 25 mai 2008

27 - Le nécessaire à broder de ma grand mère...

Comme toutes les jeunes filles de leur époque mes deux grands mères savaient coudre, broder, tricoter. Provençales jusqu'au bout des doigts elles avaient confectionné en broderies "provençales", en boutis aussi toute ou partie de leur trousseau de future mariée.

Malheureusement, il ne me reste pas ou peu des merveilles qu'elles avaient cousu de leurs mains mais il me reste le nécessaire à broder de ma grand mère maternelle.

Et je m'en sers pour faire mes broderies et mes boutis.

J'ai ainsi un peu de son "âme" avec moi.
Même si ma "mamie" était plus couturière que brodeuse.
La brodeuse c'était ma "mémé", ma grand mère paternelle...

Elle avait confectionné tout son costume de provençale dont il ne reste aucune pièce. Mais je me souviens d'une aquarelle dans son salon où le peintre l'avait dessinée en costume. Son châle était d'une finesse et d'une blancheur exceptionnelle.

26 - Premières cerises et clafoutis

Il y a dans ma famille une tradition, une coutume, une habitude tout simple : à chaque saison correspond ses fruits, ses légumes, ses plats.
Et à chaque "première fois" de l'année (premières fraises, premières cerises, premières huitres, premières asperges, etc etc...) et des premières fois dans une année il y en a beaucoup, nous faisons un vœu... peu importe le vœu c'est l'intention qui compte. Nous suivons en cela les recommandations des plus grands chefs qui nous conseillent à tout bout de champ de consommer les produits du moment.

Donc, printemps oblige, les premières cerises sont apparues dans le courant de la semaine sur les marchés de Provence. Je n'ai pas failli à la tradition quand, d'une part on m'a offert un plein panier de belles cerises "cœur de bœuf" et d'autre part j'en ai acheté une poignée chez ma marchande de légumes attitrée du marché du Prado, j'ai confectionné le premier clafoutis de l'année.

Le vœu en l'occurrence fut double. Les premières cerises. Le premier clafoutis. Des cerises il en reste encore un petit peu. Du clafoutis, point du tout.

Cette habitude de faire un vœu me vient de mes grands mères. Toutes les deux, pour des raisons diverses, remerciaient à leur façon la nature (pour l'une) le Bon Dieu (pour l'autre) de nous accorder le plaisir et la joie de goûter aux fruits et aux légumes frais cueillis et généreusement donnés par Dame Nature.

Je l'ai transmise à mes fils qui ne manquent jamais une occasion et qui me le rappellent si par hasard mon esprit était occupé ailleurs.

Et vous, faites vous ce genre de chose?

25 - Pour toutes les mamans...

Un petit cadeau tout simple à faire pour un cadeau original (enfin je pense) et surtout personnalisé pour sa maman.

Deux solutions on coud ou on colle.

Avec un morceau d'une toile de lin écrue faire un rectangle de 10 cm sur 30 cm.
Soit on fait une cravate (comme sur la photo) mais là il faut coudre.
Soit on fait un rectangle et là on peut coller avec une colle à tisse en pensant à bien replier les bords pour éviter que ça ne s'effiloche.

Le pompon est fabriqué à partir d'une échevette de fil à border.
Les petits ornements blancs sont en papier glacé.... soit en les découpe soi même mais j'ai trouve ceux-ci beaucoup plus jolis et prêts à l'emploi dans un magasin de loisirs créatifs. Et je les ai collé à la colle pour tissu.

Et voilà, ....

Joyeuse Fête des Mères à toutes les mamans !!!

jeudi 22 mai 2008

24 - Des petits anges et une belle assiette


Cette assiette ancienne d'un des nombreux services de mes grands mères, service dont il ne me reste malheureusement que quelques rares pièces a trouvé sa place.

Deux petits anges, tous simples, en plâtre peint. Deux petits anges musiciens lui tiennent compagnie.

Faïence ou porcelaine. Porcelaine ou faïence... peu importe.

Deux belles fleurs de lys en tissu lui redonnent un air de jeunesse.

L'alliance du moderne et de l'ancien. La réconciliation du jeune et du vieux. J'aime cette idée que les objets ne finissent pas de vivre. Que nous avons en nous le "pouvoir" de les faire vivre ou revivre dans nos maisons. A nous de les accorder. A nous de les assembler.

Cette assiette à dessert, toute blanche, toute simple faisait partie de la vaisselle de ma grand mère paternelle, je crois. Assiette des jours de fête. Assiette des grands jours. Assiette des grandes occasions.

J'ai eu envie de la mettre à l'honneur. J'ai eu besoin de la mettre en valeur.

mercredi 21 mai 2008

23 - Mon deuxième boutis


plus en détail
ou encore


Petit napperon de 30 cm de diamètre, composé de feuilles de chêne et de glands. Dessin arrangé par mes soins d'après un motif d'un boutis du XIX° siècle.

22 - Mes livres de chevet




Une superbe collection "Les ateliers du savoir faire" aux éditions Edisud.

Deux ouvrages détaillés. Deux ouvrages dans lesquels on découvre des trésors. Des merveilles. Des ouvrages où l'on a envie de tout exécuter tellement les photos sont belles, les travaux réalisés sublimes.

C'est là que je cherche des idées. C'est là aussi que je m'inspire de ce que je veux faire.

Ces deux livres ne me quittent pratiquement jamais.

mardi 20 mai 2008

21 - Cadeau de naissance ou d'anniversaire (part II)

Avec des petites croix on peut faire plein de beaux dessins. Personnaliser un simple bavoir devient alors un jeu d'enfant :

Une jolie chenille pour inviter à venir "A table"


Un nounours tout doux pour dire "Miam"


Voici maintenant les grilles (on peut les reprendre et faire les dessins avec les couleurs de son choix, sachant que la maman aimait les tons de beige, blanc et marron je suis restée dans un camaïeu de ces tons) :

n°1 : la chenille à droite :


n°2 la chenille à gauche :


n°3 le nounours :



Alors à vos petites croix maintenant !!!



lundi 19 mai 2008

20 - Concours photos "le printemps"

Concours photos organisé par Tili (article du 8 mai dernier) et dont le thème est le printemps. Voici les trois photos que je propose :

n°1 coquelicot :

n° 2 rose et muguet :
n°3 A l'ombre d'un feuillage :

Ces trois photos ont été prises par moi et sont libres de droit....


samedi 17 mai 2008

19 - Petit cadre pour une naissance

Un petit cadre en bois blanc de 20 cm x 20 cm.
De la toile de coton blanc.... du coton à boutis... quelques petites décorations et un peu de patience.....

Un cadeau original pour une naissance.

Pas à pas :
1ère étape : relever le dessin sur la cotonnade au crayon à papier , puis bâtir ensemble les deux tissus de même taille posés envers contre envers.....

2ème étape : commencer à coudre à petits points avant tout le dessin au fil blanc


3 ème étape : remplir le dessin (ici je ai choisi de remplir que le prénom et les deux fleurs - j'aurai tout aussi bien pu remplir l'ensemble du petit carré) avec des mèches de coton que l'on insèrer à l'aide d'une aiguille à boutis entre les deux tissus

Une fois tout le dessin rempli, laver à la main et à l'eau froide avec du savon de Marseille le boutis pour enlever les traits de crayon. Brosser l'ouvrage avec une brosse souple enduite de savon de Marseille deux ou trois fois. Ne pas tordre l'ouvrage. L'essorer dans une serviette de toilette repliée en deux. L'étendre. Une fois sec, surtout ne pas le repasser.
Couper le bord à la dimension voulue, faire un petit ourlet.... Le tour est joué !!!

18 - Rose pivoine

Quelques pivoines roses
Sarah Bernard, Boule de Neige.
Ne rien faire d'autre
Que de les regarder.
Le temps en suspension...
Tout peut s'arrêter.

Béatrice

jeudi 15 mai 2008

17 - Une histoire d'eau


La nuit. Des jets d'eau colorés. Je suis attirée. Cela fait déjà plusieurs fois que je passe régulièrement devant à une heure avancée de la nuit. Jamais auparavant je n'avais osé m'arrêter. Cette fois là, je le fais. Des couleurs arc en ciel. Le clapotis de l'eau. La douceur de l'air ambiant. Tout est là pour que je sois fascinée.

Un peu comme un aimant, l'eau m'attire. L'eau qui bouge. L'eau qui vit. L'eau qui m'appelle. Je ne sais pas résister. L'heure tourne. Les minutes passent. Chez moi on s'inquiète. Il est tard et j'ai encore de la route à faire... mais c'est plus fort que moi. Je dois regarder. Je dois m'imprégner de cette magie, de ces couleurs.

Mais c'est la nuit. Et la nuit par moment m'effraie. Pourtant je ne suis pas seule. Des gens entrent et sortent de ce bâtiment qui est une salle de spectacle. Mais là, maintenant, je dois partir. Je dois rentrer chez moi. J'abandonne à regret cet endroit tout en sachant que j'y reviendrai bientôt. Presque toutes les semaines, au moins une fois par semaine, un soir par semaine.

Je reviendrai m'abreuver de ces bruits. Je reviendrai me saouler de ces couleurs. Je reviendrai ...

mercredi 14 mai 2008

16 - Champ de coquelicots

Je pense que ce sera la dernière fois (ou tout du moins une des dernières fois) de l'année que je verrai autant de coquelicots.

Une balade dans le Luberon, lundi toute la journée. Une envie soudaine d'échapper au bruit de la ville. Une envie pressante de respirer, de bouger. Et me voilà dans la Trévarèse. Une chaine de montagne qui traverse le sud du Vaucluse.

Soudain, mon œil est attiré par une terre rouge, des ceps de vigne qui commencent à se couvrir de feuilles vert tendre. Je ne peux pas faire autrement que de m'arrêter.

Et voilà ce que je vois. Des vignes à perte de vue. Au pied des ceps des coquelicots.

Le mariage des deux est superbe. Original. Inattendu. Impressionnant.

Je suis restée là. J'ai regardé. J'ai photographié. J'ai laissé passer le temps.

mardi 13 mai 2008

15 - Bouquet de roses


Une rose, qu'y a-t-il à l'intérieur d'une rose?
Mille entrelacs ressemblant à la soie
Exhalant le doux parfum d'autrefois.

Une rose, qu'y a-t-il à l'intérieur d'une rose?
Quelques épine qui écorchent mes doigts.

Une rose, qu'y a-t-il à l'intérieur d'une rose?
Un cœur qui bat rien que pour toi,
Dans un bouquet, papier de soie.

Une rose, qu'y a-t-il à l'intérieur d'une rose?
Quelques épines qui écorchent mes doigts.

Bouquet tout rond de douces roses ,
Cueillies pour toi dans mon jardin.
Bouquet tout rond de douces roses,
Avant que ne se fane mon chagrin.

Béatrice

dimanche 11 mai 2008

14 - Pourquoi Farfalle ?



J'aurai pu tout aussi bien appeler mon Blog "Le grenier de Béatrice" puisque c'est mon prénom. Non j'ai choisi le Grenier de Farfalle pour plusieurs raisons mais surtout pour une qui me tient à coeur.


Farfalle c'est le papillon. Fragile, léger, éphémère. Or voilà qu'il y a un peu plus d'un an, quand on m'a annoncée tout ce qui allait se passer durant l'année qui allait arriver, je me suis promise une chose : le jour où l'on m'enleverait le port à cath (porte cathétére pour les chimios) je me ferai tatouer un petit papillon à l'emplacement de la cicatrice. Il me libérera ainsi définitivement de mon cancer.


C'est tout bêtement psychologique. Je le sais. Mais c'est très important pour moi.... comme beaucoup de choses dans cette maladie. Mais j'en parlerai plus longuement ailleurs, dans un autre univers créé il y a plus d'un an maintenant à l'annonce de mon cancer : Carnet d'humeurs


Or mon copain le port à cath est toujours là. Je le garde encore une bonne année avec moi. Pas grave. Je sais être patiente. Et puis ce temps d'attente me permet de chercher comme ça le plus joli des modèles de papillon que je me ferai tatouer... un tout petit papillon, tout simple, tout simple, mais tellement significatif.

jeudi 8 mai 2008

13 - Bouquet de fleurs au point de croix

Le dessus d'un coussin au point de croix. Aux points comptés. Des volutes or et des grosses roses anglaises aux tons passés et au feuillage vert pâle.

Un peu dans le style des broderies que l'on retrouve sur certains fauteuils. Style Louis XV (enfin je crois).

J'ai beaucoup aimé travaillé ce dessin. Tout un été. Sous l'ombre d'un bel arbre qui m'apportait une relative fraicheur quand le soleil rayonnait fort.

Quelques nombreuses heures à faire de toutes petites croix, bien posées les unes à côté des autres. Quelques nombreuses heures à voir le dessin petit à petit prendre forme.

mardi 6 mai 2008

12 - La pizza au pain

C'est ainsi que nous appelions ce plat mon frère et moi quand nous étions enfant.
Rien de plus simple à réaliser. Délicieux avec une bonne salade à l'huile d'olive. Aussi bien les dimanches soirs que sur la terrasse au retour de la plage.

Pour cela il vous faut :
* un pain restaurant
* de la sauce tomate (l'hiver) et deux tomates crues l'été
* du jambon (de paris ou d'ailleurs), ou du thon, ou des oignons revenus dans l'huile d'olive, ou des poivrons.... tout ce qui vous passe par la tête et que vous aimez trouver sur votre pizza.
* du gruyère et/ou du parmesan
* de l'huile d'olive
* des herbes de Provence
* des olives
* des anchois ... bref la liste n'est pas exhaustive.

Il faut couper le restaurant en 8 morceaux identiques. Les poser sur une grille recouverte de papier d'aluminium. Enlever l'excédent de mie. Mettre un filet d'huile d'olive et par dessus tous les ingrédients choisis. Finir par le fromage, les herbes et encore un peu d'huile d'olive.

Mettre au four 180°C (therm 6) pendant 20 minutes.

A déguster chaud ou froid....




11- Linge au monogramme


Autrefois, les jeunes filles préparaient leur trousseau. Un beau mariage n'avait pas cours si dans la corbeille la mariée n'amenait pas du linge pour sa maison.

Les draps étaient rebrodés de fleurs, d'entrelacs, d'initiales. Il en allait de même pour les serviettes de table.

Dans les malles de mes grands mères, j'ai retrouvé certains de ces linges, certaines de ces broderies.

Le "A.D" entrelacés de cette "immense" serviette appartenait à mon grand père maternel. Je conserve précieusement une petite douzaine de ces merveilles. Dans mon placard. Avec des petits coussins de lavande par dessus. Ils fleurent bon l'ancien temps. Ils me rappellent mon enfance.

J'ai pour mes fils (j'en ai deux) brodé un service de table, avec des jours et des broderies. L'un est bleu pâle, l'autre est vert pâle. Une douzaine de serviettes monogrammées les accompagnent. Peut être un jour feront-ils une belle table avec ?

10 - Boutis provençal... mon tout premier


En entier

en transparence


Le tout premier d'une série que je voudrai longue. Car le boutis est pour moi non seulement un délassement mais aussi et surtout un plaisir.... Plaisir de retrouver des gestes anciens, des gestes ancestraux, des gestes de ma grand mère paternelle.
Depuis il y en a eu deux autres. Un napperon tout en rondeur avec des glands et des feuilles de chêne. J'en parlerai une autre fois. Et puis, en ce moment, je termine un dessus de berceau (1.20 m x 0.70 m)... enfin il me reste à le terminer, j'espère d'ici cet été.... parce que j'ai en tête plein d'autres idées à coucher sur la toile blanche.

Tout d'abord choisir la toile, fine (surtout celle du dessus, plus fine que celle du dessous).Chercher le dessin que je vais reproduire. Puis coudre à tout petits points avant les deux toiles ensemble. Et enfin faire glisser le cordon de coton entre les deux toiles et voir le dessin prendre du volume, sentir le poids de l'ouvrage s'alourdir tout doucement.... quel plaisir !!!

lundi 5 mai 2008

09 - Faïences de Moustiers


Chaque année, ou presque, nous faisons la même promenade... Nous partons dans les gorges du Verdon, en direction de Moustiers Sainte Marie. Le village de la faïence de Moustiers.

L'an dernier j'ai concrétisé un rêve vieux de plusieurs années : avoir un Moustiers. Un vrai. Unique. Signé. Une belle assiette toute dentellée. Avec de délicates petites fleurs roses peintes à la main.

Mais voilà, je me suis mise à rêver qu'un jour j'aurai tout un service de vaisselle en faïence de Moustiers. La première des choses que j'acheterai : une soupière.

Faire une belle table en cotonade provençale, blanche, immaculée. Mettre dessus de belles assiettes. Recevoir. Partager un moment unique avec des amis.


Donner à ma maison un air d'autrefois....

08 - Quelques brins de muguet


A travers ma fenêtre je vous offre ces quelques brins de muguet.
Guettant par la fenêtre, les milles et unes clochettes
Etez-vous prêts à vous ennivrer de son odeur sucrée?
Créant dans votre coeur un instant de bonheur !!!


A travers ma fenêtre, toute ouverte sur mes fleurettes,
Etamines colorées, de son parfum délicat et subtil.
Il est pourtant bien vrai qu'en ce joli jour de mai,
Mes clochettes parfumées vous apporte mes voeux.

07 - Gaspacho de fraises menthe chantilly


Dessert fait maison par mon petit frère : un gaspacho de fraises menthe et chantilly.... Miam miam miam !!!

Il flotte dans la pièce comme un parfum d'été.


* 250 grs de fraise que l'on coupe en morceaux et que l'on met dans un mixer

* Un sirop composé de 100 grs de sucre en poudre et de 10 cl d'eau que l'on mélange et que l'on porte à ébulition et que l'on met dans le mixer....

* à mettre aussi dans le mixer 1 c à s d'huile d'olive dans le mixer couper finement 5 ou 6 feuilles de menthe : soit on les met dans le mixer, soit on les dispose en déco à la fin sur les fraises

* Mixer le tout

* Mettre dans des jolies coupes... rajouter à ce moment là les feuilles de menthe si on ne les a pas mixées.

*Disposer au réfrigérateur deux ou trois heures.

* Au moment de servir recouvrir de chantilly.

Y a plus qu'à manger !!!

06 - Chaque femme est un roman


Je n'avais avant ce jour lu aucun des livres précédents d'Alexandre Jardin. Donc c'était sans aucun a priori que j'entamai le bouquin. Sans idée préconçue, sans attente non plus. Mais celui-là me donne envie d'en savoir plus sur l'auteur.
Voilà le livre que je viens de lire. Je devrais plutôt vient de dévorer. Le dernier d'Alexandre Jardin « Chaque femme est un roman ».
"Chaque femme est un roman" se veut autobiographique dans le sens où l'auteur veut nous faire croire à toutes ces rencontres. A toutes ces femmes. Mais peu importe qu'elles soient vraies ou pas. Peu importe que le roman soit un roman ou une biographie. L'important n'est pas là.
Déjà rien que le titre "chaque femme est un roman", apparait comme flatteur. Que la vie d'une femme (ou des femmes) puisse faire parti des romans que l'on a envie de lire m'apparait déjà comme un bon début, et ce, même si l'on sait que les hommes sont flatteurs et que les meilleures choses ont toujours un revers.

Du début à la fin, nous nous faisons "voyeur" de la vie d'un jeune homme puis d'un homme mais aussi d'un enfant. Toutes les femmes qui traversent ce livre apportent à Alexandre Jardin une leçon, une leçon de vie,
Chaque chapitre, je dirai plus exactement chaque petit roman est en soi une leçon que l'auteur tire de son "aventure" avec la femme héroïne du chapitre.
Qu'elles soient ses supposées maîtresses, qu'elles soient son éditrice, sa copine paparazzi, qu'elles soient de simples rencontres, qu'elles soient de passage (pour la plupart) ou ancrées dans sa vie (comme sa mère et sa tante et même Liberté), toutes les femmes de la vie d'Alexandre Jardin sont là, bien vivantes, avec leurs qualités, leurs défauts, leurs extravagances, mais toutes apportent une morale. J'ai presque envie de dire une bulle de vie.

Ce livre pourrait se lire à l'endroit comme à l'envers, dans le désordre, petit bout par petit bout... aucune importance.

Je tiens à dire , pour finir, que je ne me suis à aucun moment souciée de savoir si toutes ces (ses) femmes étaient réelles, si elles avaient vraiment existées, Là n'est pas l'important à mon avis. "

A lire absolument, si l'on aime les bulles de champagne... les bulles de joie... les bulles de vie...

dimanche 4 mai 2008

05 - Il y a un an ...




Voici tout juste un an (le 3 mai pour être exacte), ma "boule" était enlevée. Mon sein gauche était libéré de la bombe à retardement qui l'habitait depuis maintenant plus de 6 mois.


Il y a tout juste un an, je me réveillée. Consciente de ce qui venait de se passer mais ne réalisant pas pleinement la portée réelle de "l'enlèvement".


Bien sur le soulagement de savoir que ce corps étranger, malsain, intrus désagréable autant que dangereux était profond, réel, intense.


Aujourd'hui, un an après, ma vie continue bien sur mais ma vie a changé. Je ne ressens plus ce besoin étrange de faire les choses par obligation, par nécessité, par devoir. Tous ces mots, même si dans mon vocabulaire les connait encore, ne sont plus de mise dans mon quotidien.


J'applique un peu en ce sens la devise de l'Abbaye de Thélème (F. Rabelais) : "Fay ce que voudra"... Je ne peux pas, je ne peux plus faire semblant. Je ne peux pas et je ne veux plus faire pour paraitre. J'agis par envie, par désir, par besoin.... par plaisir aussi... Oui voilà aujourd'hui le maître mot de ma vie "PLAISIR"....

04 - Ode aux coquelicots


Coquelicots en robe rouge sang
Au soleil tout timide d'un début de printemps
Sa corolle fragile bouge à tous les vents.

Une abeille se pose à côté de son coeur,
Très fin coquelicot qui plie de ce bonheur.

Délicats coquelicots qui d'un toucher en meurt
Parsemant tous les champs de taches de couleur
Subtil et éphémère, tu fais tout mon bonheur.

03 - Une bonne odeur de pain chaud...


J'aime bien cuisiner. Pas de grandes choses. Pas de tralalas. Non, juste cuisiner pour se faire plaisir et pour faire plaisir.

Pour faire ce bon pain, pas besoin de machine à pain. Une simple cocotte en fonte fait très bien l'affaire.

J'ai mis dans un saladier 525 grs de farine (en fait j'ai coupé en deux 325 grs de farine blanche, 200 grs de farine complète), 375 ml d'eau, 1 bonne càc de sel et 1/4 de levure de boulanger délayée dans un peu d'eau tiède.
J'ai recouvert d'un torchon propre humidifié. Et je l'ai oublié dans un coin de la cuisine, au chaud, pendant bien 5 ou 6 heures.
Plus le temps passe et plus la pâte sera aérée.

A la fin du temps de levage, j'ai déposé la pâte sur une planche farinée. j'en ai replié les bords vers le centre une fois et je l'ai à nouveau déposée dans un torchon lui aussi légèrement fariné.
J'ai refermé les bords.
J'ai déposé le tout dans un saladier. J'ai attendu environ 2 heures.

Une demi heure avant la fin du 2ème levage de la pâte, j'ai allumé mon four (therm 8 - 240°C) et j'y ai déposé ma cocotte en fonte avec par dessus son couvercle.

Le temps de levage est terminé. Je sors ma cocotte. J'enlève le couvercle. Je dépose ma pâte dedans. Je referme et j'enfourne pour une demi heure. Passé ce temps, j'enlève le couvercle et je remets au four pour un quart d'heure pour obtenir une belle croute dorée.

Facile et déliceux !!!!

samedi 3 mai 2008

02 - Aubade et séduction




Aubade : nom féminin. Donner l'aubade. Musique, concert, donné sous le balcon ou les fenêtres de sa belle, le matin....

L'aubade ferait-elle partie de la séduction?

Ne laisserai-je séduire par une aubade?

Mise en route





Pourquoi ouvrir un blog?

Pour jouer une pièce dans laquelle je vous attends.

Vous parler de ce que j'aime, de ce que je fais avec mes dix doigts, de ma Provence... peut être aussi d'un tas de choses que je n'aurai pas su ou pas pu dire ailleurs... vous parler un peu de moi.

Par définition, Farfalle est un papillon. Papillon de jour. Papillon de nuit. Papillon qui papillone.
Pour le moment vous ne saurez rien ou presque de moi. Je m'appelle Farfalle. J'habite en France.


Voilà je n'en dirai pas plus.... au fil des jours, au fil des mois peut être je me découvrirai !!!